Comment maximiser votre espérance de gain avec des paris multiples?

Au delà des méthodes de sélection de courses et de chevaux qui permettent de maximiser les chances de gain sur un pari donné, il faut considérer, pour une stratégie de jeu optimisée, l’aspect purement mathématique.
Supposons que vous ayiez établi, selon votre propre méthode, votre matrice de probabilités vous donnant les probabilités pour chaque cheval d’arriver à chacune des places.
Au moment de placer vos paris à l’aide de cette matrice, vous avez « l’avantage » de pouvoir choisir, pour chaque cheval que vous voulez jouer:
– le moment du pari
– l’opérateur de pari
– le type de pari
– la mise pour chaque pari
Vous devez donc profiter au mieux de ces degrés de liberté qui vous sont offerts pour optimiser votre espérance de gain.

Concernant le moment du pari et l’opérateur de pari c’est relativement simple:
au moment de placer votre pari, il vous faudra comparer les rapports probables et choisir l’opérateur qui, pour un même pari, offre le meilleur rapport (sachant que le PMU online et offline offrent des rapports différents et sont donc à considérer comme des opérateurs différents). Sachant que certains paris, comme la possibilité de parier sur le 2ème ou le 4ème, sont uniques à certains opérateurs.
Afin que ces rapports soient les plus proches possible des rapports finaux et qu’ils soient donc les plus fiables possibles pour établir votre stratégie, il vous faudra parier le plus tard possible, au plus près du départ de la course, mais de façon tout de même à vous laisser suffisamment de temps pour « faire tourner » votre stratégie et établir vos paris. Sachant que 50% des enjeux sont placés dans les 10 dernières minutes en moyenne, celles-ci seront cruciales, et il vous faudra être rapide et organisé. Vous devrez aussi être vigilants aux variations de cote de dernière minute, tout d’abord parce qu’elles peuvent fortement impacter vos calculs et donc votre stratégie, mais aussi car elles peuvent fournir une information, étant parfois liées à de « gros » parieurs informés sur l’état de forme d’un cheval, d’un jockey, ou bien de la stratégie d’un entraîneur.

Concernant les types de paris et les mises associées, l’idée va être de maximiser l’espérance de gain de façon mathématique, en trouvant le meilleur équilibre entre une mise totale minimale pour un « taux de couverture » maximal. Ce taux de couverture comme nous l’appelons correspond à notre capacité à générer des gains pour un maximum de scenarios « crédibles », en faisant en sorte que si le scenario principal (que nous estimons le plus probable d’après notre matrice) ne se réalise pas et fait échouer notre pari correspondant, le 2ème scenario va pouvoir être couvert par le pari suivant, et ainsi de suite, jusqu’à ce que nous estimions que la probabilité du scenario N ne soit pas suffisante pour justifier la mise sur notre Nième pari.

Si vous jouez un seul type de pari avec plusieurs chevaux, l’optimisation est assez simple, en se basant sur la formule de Kelly ou sur des systèmes répartiteurs de mise.
Sur des paris plus complexes et offrant plusieurs rapports comme le quinté, on peut aussi utiliser le principe des systèmes réducteurs, qui vont chercher à garantir un gain quel que soit le scenario qui se réalise (parmi ceux identifiés comme possibles), pour un minimum de paris joués.

Mais sur des combinaisons de paris différents, cela devient plus complexe.
La première difficulté est que nous ne connaissons pas les rapports probables, mais nous pouvons cependant tenter de les estimer au mieux, ou plus simplement pour certains, utiliser les estimations des opérateurs.
Mais le plus complexe est que c’est l’espérance globale de ces paris multiples qui compte, et que nous devons donc tout optimiser en même temps: paris, chevaux à jouer et mises à appliquer.
Pour faire face à ces problématiques nous avons développé notre Outil d’Optimisation Multi-paris.

Là encore, comme pour toutes les stratégies de jeu présentées sur ce site, des backtests seront nécessaires pour évaluer cette stratégie dans le temps et quantifier les gains que l’on peut espérer.